DEUX MAINS
Sylvie Vartan - 1967
Deux mains
Ça ressemble à n'importe quoi
C'est ça, c'est rien, c'est fait de doigts
Deux mains
Qu'elles soient chargées d'or de diamants
Ou bien brûlées par la mer et le vent
Deux mains
Ça peut trouver deux autres mains
Et les garder jusqu'au matin
Deux mains
Ça peut pour une bague au doigt
Deux mains
Un jour trembler, trembler de joie
Ça peut aussi parler d'amour
Faire oublier la nuit le jour
Ça peut montrer le ciel offert
Ou vous pousser jusqu'en enfer
Comme les aiguilles des pendules
Le temps les sépare sans scrupule
Un jour pour un mot pour un rien
Ça claque la porte un matin
Deux mains
Ça souffre de ne rester qu'à deux
Et ça fait un signe d'adieu
Deux mains
Quand il est trop tard, ça se tend
Deux mains
Et ça ne trouve que du vent
Deux mains ça brille alors de larmes
Deux mains ça brille alors de larmes
Qu'elles soient chargées d'or ou brûlées par le vent
Deux mains
Ça devient implorant
Deux mains
Deux mains ça se joint en priant