FADO
(M. Vendome / H. Decker 1956)
Dalida (France)
Fado, fado
Le Portugal te doit ces nuits blanches
Quand on fond de l'ombre tu te penches
Offrant ta fraîcheur sous le ciel chaud
Fado, fado
Le soir sur la place on se rassemble
Et dés que ta voix ce fait entendre
Toutes les mères rythment le fado
Tous les cœurs
Te confis leurs espoirs et leurs peines
Le bonheur ce confond enfin avec les pleurs
Grâce au
Fado, fado
Quand la femme au châle noir te chante
C'est tout un monde que l'on invente
Rien que pour un refrain de fado
La la la
Fado, fado
Pour deux étrangers venus t'entendre
Le bonheur ne s'est pas fait attendre
Car l'amour aime bien le fado
Fado, fado
On s'est regardé sans rien ce dire
Aussitôt tu fleuris en sourire
Nos cœurs ce sont compris sans un mot
Dans ma main
En tremblant il pose sa main douce
Et soudain pour nos deux cœurs
Il ne dit plus rien
Que le
Fado, fado
Rythmons cet amour devenu notre
Nous sommes partis l'un contre l'autre
Tandis que s'éloigne le fado
Fado, fado, fado