GIGOLETTE
Note: de l'opérette "La danse des libellules"
(Paroles: M. Eddy / Musique: F. Lehar, R. Ferreol 1930)
Lucienne Boyer (France)
Lorsque la nuit s'épanouit
Mystérieusement comme une fleur funèbre
Le dernier bruit s'évanouit
Et la ville s'endort dans le xx des lèvres
Il c'est alors que dans l'ombre qui les protège
Et tout xxxxxx parlant tout bas
L'attaché xxxxx sous le ciel lourd de neige
Cachant au ras des murs leur étrange manège
Et le beau gars serrant dans ses bras
Sa gigolette, sa gigolette
Lui sourit et tendre lui dit :
Ma gigolette, ma gigolette
J'te f'rai jamais gagner l'gros lot
Mais quand fortune tape au rideau
Les rupins coquins s'amenaient toujours
Ça c'est la vraie amour
Sur le boulevard, il se fait tard
Et le bourgeois craintif se rend vers sa demeure
Un jeune fêtard, au teint blafard
S'avance en frissonnant sous la bise qui pleure
Et c'est alors que dans l'ombre qui le protège
Et tout xxxxxxx on n'entend pas
Brusquement la xxxxx se jette sur le gibier pris au piège
Un cri d'angoisse, un râle et du sang sur la terre
Et le beau gars serrant dans ses bras
Sa gigolette, sa gigolette
Lui sourit et tendre lui dit :
Ma gigolette, ma gigolette
Je viens de décrocher le gros lot
Mais ta vraie fortune c'est Julot
Les rupins peuvent bien s'amener toujours
Rien ne vaut la vraie amour