GUITARE ET TAMBOURIN
(R. Marcucci / J. Broussolle 1958)
Dalida (France)
Il a suffit qu'un beau matin
Un tambourin suive le refrain d'une guitare
Pour que partout de Tahiti à la Volga
Aussitôt ce soit la même histoire
Et vole les jolies demoiselles
Comme des tourterelles pour s'en aller danser
En ribambelle comme des hirondelles
S'en vont à tire d'ailes au soleil de l'été
Il a suffit qu'un beau matin
Un tambourin suive le refrain des Balalaï-aïka
Pour qu'aussitôt la fille en pleur
Oublie son cœur dans les coquelicots
Le long de la Volga
Et danse danse sous les tonnelles
La pauvre demoiselle qui avait tant pleuré
Et recommence avant les fiançailles
Les baisers dans la paille derrière les moulins
Il a suffit qu'un beau matin
Un tambourin suive le refrain d'une guitare
Pour qu'aussitôt à Tahiti la Vahiné
Parte dans les flots larguer l'amarre
Et vole la jolie demoiselle
Comme une tourterelle pour s'en aller danser
Vogue la belle, vogue sur la lagune
Les vagues sous la lune ont le goût des baisers.
A Tahiti ou à Capri
Comme là-bas sur la Volga.