HEUREUS'MENT QU'IL Y EN A
(Edmond Meunier / Gaby Verlor, 1965)
Bourvil (France)
Heureusement qu'y en a ... des compréhensives
Qu'ont pas froid aux yeux et chaud dans le coeur
Heureusement qu'y en a ... des belles sensitives
Pour les biens-heureux ... du cinq à sept heures
Des celles qui ne font pas d'manières
Pour se laisser tenter, du moment qu'ça leur plaît
Des celles qui n's'entour' pas d'mystère
Et ne pensent pas pendant à c'qui s'passera après
Heureusement qu'y en a ... de ces bonnes fortunes
Pour les braconniers comme pour les chasseurs
Heureusement qu'y en a ... des blondes et des brunes
A qui l'clair de lune n'a jamais fait peur
Heureusement qu'y en a ... des femmes légères
Pour les rendez-vous du "pas vu, pas pris"
Heureusement qu'y en a ... des hospitalières
Des coeurs d'amadous, des corps du déli
Des celles dont les hommes bavardent
Avec l'air entendu et le clin d'oeil coquin
Des celles pour les soirées gaillardes
Qui font les bonnes adresses qu'on refile aux copains
Heureusement qu'y en a ... qui redonnent confiance
Aux anciens Don Juan au front dégarni
Qui encore une fois repartent en cadence
Pour saisir la chance du démon de midi
Heureusement qu'y en a
Heureusement qu'y en a
Heureusement qu'y en a.