LA PENSIONE BIANCA
(B. Estardy / B. Gigliotti / A.M. Gaspard / C. Barzotti, 1984)
Dalida (France)
A la morte saison on a fermé boutique
On a fait provisions de vin et de musique
On a repeint de blanc la salle et le comptoir
Expliqué aux enfants le prix et le pourboire
Maintenant tout est prêt on peut lever le rideau
La famille au complet connaît le scénario
Le papa, la Mama s'occupent des clients
La tante Agostina dit qu'elle s'ennuie tout le temps
A la pensione Bianca
Y a du soleil des mandolines
Le soir il y a un feu de bois
On y fait griller des sardines
A la pensione Bianca
On vend du rêve à la semaine
Et vos problèmes on vous les noient
Dans le vin rouge et la verveine
A la pensione Bianca
La, la, la...
Se sont toujours les mêmes
Des vieux habitués
Un qui fait des poèmes l'autre des mots croisés
Carlos et Thérésa ont un troisième enfant
Et la pauvre Angéla attend le prince charmant
Tout le monde joue le jeu prenant tout au sérieux
On dirait qu'ils se croient tous à Cinnécita
Et l'italien là bas plus vrai que sa légende
Séduit la p'tite sœur pour approcher la tante
A la pensione Bianca
Y a du soleil des mandolines
Le soir il y a un feu de bois
On y fait griller des sardines
A la pensione Bianca
On vend du rêve à la semaine
Et vos problèmes on vous les noient
Dans le vin rouge et la verveine
A la pensione Bianca
La, la, la...
{Instrumental}
Ici chacun a pu pour un mois être un autre
Ici chacun a cru aux histoires de l'autre
On ferme les volets jusqu'au prochain été
Et la jolie pension n'est plus qu'une vieille maison
A la pensione Bianca
Y a du soleil des mandolines
Le soir il y a un feu de bois
On y fait griller des sardines
A la pensione Bianca
On vend du rêve à la semaine
Et vos problèmes on vous les noient
Dans le vin rouge et la verveine
A la pensione Bianca.