LE DIABLE DE LA BASTILLE
(Paroles : Pierre Delanoë / Musique : Charles Dumont)
Edith Piaf (France) - 1962
C'est incroyable mais vrai,
Invraisemblable mais vrai.
C'est le diable qui dansait
Au quatorze juillet,
Place de la Bastille.
C'est incroyable mais vrai,
Invraisemblable mais vrai.
Il savait bien, le malin,
Qu'il tenait dans ses mains
Le destin d'une fille
Car il est joli garçon,
Il connaît bien la chanson.
A la flamme des lampions,
Au son d' l'accordéon,
Il est méconnaissable
Et la fille n'a rien vu.
Elle ne l'a pas reconnu.
Tourbillonnant dans ses bras,
Elle trouvait, ce soir-là,
Que c'était formidable.
A dix-huit ans, on a le droit
De se tromper à ce point-là
Tant le démon a l'air si bon.
On peut l'aimer sans se damner.
C'est incroyable mais vrai,
Invraisemblable mais vrai.
C'est le diable qui dansait
Au quatorze juillet,
Place de la Bastille.
C'est incroyable mais vrai,
Invraisemblable mais vrai.
Il savait bien, le malin,
Qu'il tenait dans ses mains
Le destin d'une fille.
Vraiment, il se régalait,
Il rigolait, rigolait.
Puisque la vie était belle,
Elle trouvait naturel
Qu'il ait envie de rire.
Elle s'est abandonnée.
C'était vraiment bon marché,
C'était vraiment trop facile,
Une âme aussi docile.
'y avait pas de quoi rire.
C'est incroyable mais vrai.
C'est le diable qui dansait,
C'est le diable qui riait,
C'est le diable que j'aimais.
Le diable que j'aimais...
Le diable que j'aimais...
Le diable que j'aimais...