LES BELLES DAMES
(Paroles et Musique : Salvatore Adamo)
Salvatore Adamo (Belgium) - 1970
Ah les belles dames qui passaient par ma rue autrefois
Ah les belles dames font les yeux doux à d'autres que moi
J'suis pompiste dans un patelin entre Senlis et Paris
Autrefois soir et matin c'était le paradis
J'aimais surtout les dimanches et ses encombrements
Je mettais ma chemise blanche ma casquette et mes gants
Ah les belles dames qui passaient par ma rue autrefois
Ah les belles dames font les yeux doux à d'autres que moi
Ah mais c'est la faute à l'autoroute
Oui c'est elle qui me les pique toutes
Autrefois à y penser j'deviens mélancolique
Le week-end j'voyais passer le tout Paris bucolique
Me voilà sous ma casquette j'avais un charme fou
Qui rendait les dames coquettes et les maris jaloux
Ah les belles dames qui passaient par ma rue autrefois
Ah je le proclame tous les maris sont des rabats joie
Car ils ont préféré l'autoroute
Ah dans mon cœur c'est la banqueroute
Y à plus que le curé pied-bot qui m'amène son solex
Sinon y a pas plus d'autos que du temps du silex
J'en ai pour vingt ans au moins à débiter tout mon super
D'ici là j'en suis certain j'aurais tout fichu en l'air
Et les belles dames qui passaient par ma rue autrefois
Oui les belles dames danseront autour d'un grand feu de joie
Car je m'en vais faire sauter l'autoroute
Oui je le ferai coûte que coûte
Car je m'en vais faire sauter l'autoroute
Oui je le ferai coûte que coûte
Car je m'en vais faire sauter l'autoroute
Oui je le ferai coûte que coûte
Car je m'en vais faire sauter l'autoroute
Oui je le ferai coûte que coûte