LES MENHIRS
(Paroles: Maurice Vallet / Musique: Julien Clerc, 1970)
Julien Clerc (France)
Ne m'attends pas trop longtemps
A l'ombre fraîche des menhirs
La lande restera la même
Avec fougères et bruyères
La côte gardera sa rage
Et le froid crachin son rire
Pour des souvenirs amers
Quand je passe
Et je t'oublie
Ton amour sera silence
Tes instants seront trop lourds
Pour une vie de grande absence
Tu retrouveras les plages
Où mers et rochers s'aiment
Les tristes blockhaus y rêvent
Il y fait froid
Et je t'oublie
D'entendre sonner le tocsin
Quand les femmes attendent pour rien
Quand le phare se jette au temps
Tu apprendras le goût du vent
Pour oublier
Tu compteras chaque seconde
Tu t'inventeras des forces
Tu t'achèteras des amours
Puis tu t'habitueras aux autres
A la certitude de tes nuits
T'abandonnant au sommeil
Et quand chaque jour se lève
Te dire encore que je t'oublie
D'entendre sonner le tocsin
Quand les femmes attendent pour rien
Quand le phare se jette au temps
Tu apprendras le goût du vent
Pour oublier
Ne m'attends pas trop longtemps
A l'ombre fraîche des menhirs
La lande restera la même
Avec fougères et bruyères
La côte gardera sa rage
Et le froid crachin son rire
Pour des souvenirs amers
Quand je passe
Et je t'oublie