LE TORRENT
(P. Delanoë / P. Havet / L. Carmi / P. Caliman, 1956)
Dalida (France)
Comme un torrent qui vient tout droit de la montagne
Et qui s'enfuit en bondissant parmi les champs
Découvrant dans la campagne toutes les fleurs du printemps
Mon cœur tout neuf est descendu parmi la ville
Gonflé d'amour et de bonheur à partager
Mais mon âme est moins tranquille
Depuis que j'ai tout quittés
Là haut tout est lumière
En bas tout est chimère
Mais le torrent oubli bien vite sa montagne
Et comme lui suivant mon destin je descends
Et de colline en campagne
J'ai perdu mon cœur d'enfant
Mes yeux tout neufs t'ont rencontré parmi la ville
Et sans savoir ils t'ont donné leur liberté
La rivière s'en va tranquille
Mais moi j'ai voulu rester
Pourtant souvent je pense
Au ciel de mon enfance
Ce soir tu vois je me retrouve la vie douce
Vivre avec toi dans la clarté de mes vingt ans
Et remonte vers la source d'où jaillisse les printemps
Dans le silence
Des sapins blanc
Tu connaîtras près du torrent
Mon cœur d'enfant.