NATHALIE
(Gilbert Bécaud / Pierre Delanoë)
Gilbert Bécaud (France)
Also recorded by:
Fruko y Sus Tesos; Hermanos Arriagadas; Velvet Sound Orch.
La place Rouge était vide
Devant moi marchait Nathalie
Il avait un joli nom, mon guide:
Nathalie...
La place Rouge était blanche
La neige faisait un tapis
Et je suivais par ce froid dimanche
Nathalie...
Elle parlait en phrases sobres
De la révolution d'octobre
Je pensais déjà
Qu'après le tombeau de Lénine
On irait au café Pouchkine
Boire un chocolat...
La place Rouge était vide
Je lui pris son bras, elle a souri
Il avait des cheveux blonds, mon guide
Nathalie... Nathalie
Dans sa chambre à l'université
Une bande d'étudiants
L'attendait impatiemment
On a ri, on a beaucoup parlé
Ils voulaient tout savoir, Nathalie traduisait
Moscou, les plaines d'Ukraine,
Et les Champs-Élysées
On a tout mélangé et on a chanté
Et puis ils ont débouché
En riant à l'avance
Du champagne de France
Et on a dansé...
La, la la...
Et quand la chambre fut vide
Tous les amis étaient partis
Je suis resté seul avec mon guide,
Nathalie...
Plus question de phrases sobres
Ni de révolution d'octobre
On n'en était plus là
Fini le tombeau de Lénine
Le chocolat de chez Pouchkine
C'était loin déjà...
Que ma vie me semble vide
Mais je sais qu'un jour à Paris
C'est moi qui lui servirai de guide,
Nathalie... Nathalie
*****
NATHALIE
Gilbert Bécaud
Moskau war groß und so kalt, neben mir ging Nathalie,
mir gefiel nicht allein ihr Name, Nathalie.
Moskau war kalt aber schön, ich glaube, ich sah nur sie,
auf dem Roten Platz blieb sie stehen, Nathalie.
Sprach in gelerntem Ton von der Oktoberrevolution,
ich versteh: Komm her! Sah nebenbei mir Lenin an,
und dachte vielleicht geh ich dann mit ihr ins Café Puschkin.
Moskau war nicht mehr so kalt, und sie saß mir vis à vis.
Sie hatte so schöne blaue Augen, Nathalie. Nathalie.
In ihrem Zimmer bei der Universität
waren Freunde da von ihr, und es wurde ziemlich spät,
denn wir lachten , der Krimsekt war so gut,
und schon tanzten sie, und mit mir Nathalie.
Dai dai...
Auf einmal, da sind alle fort, die Zeit vergeht, ich weiß nicht wie.
Ich hielt sie noch in meinen Armen, Nathalie.
Nichts mehr von dem gelernten Ton, nichts mehr von der Revolution,
nur wir zwei allein. Ich wollte fragen, wo ich bin,
der Rote Platz, Café Puschkin, das, das alles klang so weit.
Und nun bin ich fern von ihr, ihre Küsse vergesse ich nie,
eines Tages kommt sie zu mir, Nathalie, Nathalie.
Dai dai...
*****