ODILE
(René Laquier / Etienne Lorin, 1955)
Bourvil (France)
C'était en dix neuf cent vingt six,
Que sur la grand' route de Senlis,
Ell' eu un' pann' d'automobile,
Et tandis que je tâtonnais, en essayant de la dépanner,
Ell' me murmura, j' m'appelle Odile,
Ell'avait un sac en croco, oh oh Odile,
Ell'avait une belle auto, oh oh Odile,
Ell'avait aussi un très beau châssis, l'automobile,
Quand on appuyait sur ses jolies poires
Ca faisait pouet pouet (coin coin)
Oh oh oh ell' avait un sac en crocro oh oh Odile,
Ell'avait une belle auto, oh oh Odile,
Et sous l'pont arrièr', un peu de poussièr' l'automobile,
Ell'avait de bell' couleur, oh oh Odile,
Comme je vérifiais l'essieu,
Dans mes beaux yeux elle vit les cieux,
Mon charme avait conquis Odile,
En faisant démarrer l'moteur,
J'ai cru entendre parler son cœur,
Ainsi démarra notr' idylle,
Ell'avait un sac en croco, oh oh Odile,
Ell'avait une belle auto, oh oh Odile,
Très bien carrossée, la ligne élancée, l'automobile,
Quand elle avait froid,
Avant d'partir ell' faisait comm' ça, heuh heuh
Oh oh oh ell' avait un sac en crocro, oh oh Odile,
Ell'avait une belle auto, oh oh Odile,
Deux petits par chocs qu'étaient pas en toc, l'automobile,
Ell' se conduisait bien, oh oh Odile,
{Instrumental}
Et comme' elle' était très bonn' à croquer, moi je jubile,
Car l'ayant épousée, je croque Odile !