TON ÂME
(M. Simile / M. Delancray / G. Hemery / P. Danel, 1969)
Dalida (France)
Parce qu'elle ressemble à un visage
Où le temps écrit son passage
Mon âme
Parce qu'elle a souvent voyagé
De cœurs en cœurs sans s'arrêter
Mon âme
Parce qu'elle a un peu trop servi
Un peu trop dit je t'aime aussi
Mon âme
Ton âme a su pourtant me plaire
Depuis je ne peux m'en défaire
Ton âme
Et parce qu'en mille rides vives
Tant de wagons suivirent sa rive
Mon âme
Elle est pareille à la souffrance
Cette vieille amie de mon enfance
Mon âme
Qu'elle a dormi dans bien des lits
L'éternité de quelques nuits
Mon âme
Ton âme a su pourtant me prendre
Depuis je ne peux m'en défendre
De ton âme
Parce qu'elle n'a plus beaucoup de pages
Au fond de son livre d'images
Mon âme
Que souvent quand elle voudrait rire
Des larmes se cachent dans son sourire
Mon âme
Et parce qu'en ses yeux l'oiseau tombe
Résumant les chagrins du monde
Mon âme
Ton âme a su me tendre un piège
Mois qui ai subi tant de sièges
Ton âme
Parce qu'aujourd'hui elle me fait vivre
Le premier chapitre de mon livre
Ton âme
Parce qu'à mes yeux elle est si douce
Qu'on dirait comme l'eau de source
Ton âme
Parce qu'elle fait partie de ma chair
Qu'elle fait racine dans ma terre
Ton âme
Ton âme a su me faire écrire
Ces mots que je n'ai pas su dire
Je t'aime
Ton âme a su me faire écrire
Ces mots que je n'ai pas su dire
Je t'aime.